Bouh ! Vous avez eu peur hein… Cette semaine, c’est la semaine du grand frisson, des choses qui donnent la boule au ventre et l’envie de se réfugier sous sa couette pour ne plus jamais en sortir. Bon, on ne va pas parler de fantôme, de meurtrier en série ou de bonbons Haribo. Mais plutôt d’œuvres, de designs et de performances qui m’ont retourné l’estomac et qui ont hanté mes pensées des semaines durant.
La Turbo Veille, c’est quoi ? C’est un article de veille graphique, design, animation, illustration, UI, peinture et tutti frutti, concocté par l’un·e des créas de Turbo Polish. C’est parti pour la 57ᵉ édition, ouvrez bien grand vos mirettes :

1 — Sirāt
Sinister ? Même pas peur. Alice in Borderland ? Tranquille. Non, ce qui me hante le soir avant de dormir, c’est Sirāt. Aussi beau que saisissant, je ne peux pas vous en dire plus sur ce film d’Óliver Laxe.
2 — Rythm 0
Rythm 0 de Marina Abramović aurait pu rester une expérience anodine : une performance parmi d’autres, une exploration des limites entre l’artiste et son public. Pourtant, elle a ouvert la porte à une violence insoupçonnée, surgie d’un public pourtant très diversifié. Cette expérience me hante, car elle rappelle à quel point notre société peut basculer dès qu’on détruit certaines barrières, celles du respect, de la retenue, de l’humanité même. Derrière la curiosité se cache parfois une brutalité prête à éclore dès qu’on lui en donne la permission.


3 — Alexandr Kumpan
J’ai toujours eu une relation mi-fascinée, mi-mal à l’aise avec ce type d’illustration. Impossible de décrocher le regard de ces créatures organiques, à la fois repoussantes et étrangement belles. Chez Alexandr Kumpan, la chair semble respirer, les formes se tordent entre mécanique et vivant, et les couleurs, vibrantes, presque sucrées, viennent troubler encore plus la frontière entre le monstrueux et le séduisant. Un univers visuel à la fois viscéral, hypnotique et profondément dérangeant.
4 — La Petite Fille au napalm
La photographie de la Petite Fille au napalm capture un moment à la fois bouleversant et terrifiant : elle court nue sur une route, la peau brûlée par l’attaque au napalm, le visage déformé par la douleur, les bras tendus comme pour échapper à l’enfer qui la poursuit. Autour d’elle, le chaos de la guerre du Vietnam se devine dans le sol noirci et les silhouettes effacées à l’arrière-plan. Cette image saisissante reste un témoignage brutal de l’horreur infligée aux civils, et particulièrement aux enfants, dans les conflits armés.


5 — Misfits
La tête emblématique des Misfits, « The Fiend Skull », me donne froid dans le dos. Son crâne blanc aux orbites vides et au rictus figé dégage une horreur que j’adore, un mélange glaçant et fascinant. Impossible de l’ignorer, surtout que les Misfits restent un incontournable de ma playlist. Pour la petite histoire, ce visage spectral vient du film The Crimson Ghost (1946), bien avant de devenir l’icône du punk.
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