Fiou ! Déjà la la Turbo Veille du Mercredish !
Qui dit nouvelle veille, dit exploration de nouvelles frontières créatives ! Cette semaine, on plonge dans l’univers fascinant du design graphique génératif. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? En quelques mots, il s’agit d’un design qui se construit grâce à des algorithmes, des règles et des variables qui génèrent des formes, couleurs et compositions en temps réel. Loin d’être figé, chaque création est unique et évolue constamment, offrant ainsi une infinité de possibilités visuelles. Un terrain de jeu idéal pour les designers qui cherchent à allier technologie, créativité et accident graphique !
#01 – MIT média lab
Le MIT Media Lab est un laboratoire d’innovation où les frontières entre technologie, art et design se brouillent. Son identité visuelle, évolutive et expérimentale, reflète parfaitement cette interdisciplinarité. Au lieu d’un logo figé, le Media Lab utilise une série de formes géométriques et de couleurs qui changent en fonction des projets, des collaborations et des idées qui émergent. Ce n’est pas juste un logo, mais un système graphique vivant qui s’adapte, se transforme et illustre la constante évolution de ce lieu où l’innovation n’a jamais de limites.
#02 – Casa Da Musica, Porto
L’identité visuelle de la Casa da Música, conçue par Stefan Sagmeister, s’inspire de l’architecture géométrique du bâtiment. Grâce à un algorithme, le logo évolue en fonction des événements, genres musicaux et thématiques, tout en restant reconnaissable. Ce n’est pas un simple logo, mais une représentation visuelle complexe, dépendant de nombreuses variables. Chaque version du logo devient une métaphore de la diversité de la programmation du lieu, capturant l’essence de ses multiples facettes à travers un design dynamique et adaptable.
#03 – Stereolux – Cycle IA
En 2017, Chevalvert s’amuse à jouer les intelligences artificielles pour le cycle de conférences Art, Design & Intelligence Artificielle à Stereolux. Pour marquer l’occasion, le studio crée une identité visuelle en mode design génératif, inspirée du jeu de Go — un clin d’œil aux parties où l’IA a surpassé l’esprit humain. Les visuels prennent des airs de plateaux de jeu, explorés par une IA espiègle qui se promène aléatoirement dans ce territoire graphique. Résultat : des créations infinies et imprévisibles, qui échappent même au contrôle de leur propre concepteur !
#04 – FF Beowolf
Beowolf n’est pas une typo comme les autres : créée en 1989 par le trio Erik van Blokland, Just van Rossum et Peter Matthias Noordzij, elle a un caractère bien trempé. Avec Beowolf, chaque lettre imprimée est légèrement différente des autres. Le secret ? Un algorithme espiègle intégré qui perturbe les contours des lettres, créant des variations aléatoires à chaque impression. Résultat : un look organique, imparfait, presque vivant.
À une époque où la précision numérique règne, Beowolf ose célébrer l’imprévisible et le “flou artistique”. Son design génératif lui confère ce charme unique et rebelle : impossible de l’enfermer dans une forme fixe. Une typo qui vous rappelle qu’un peu de chaos dans la routine, ça ne fait jamais de mal !
#05 – Ville de Melbourne
En 2009, Melbourne a adopté un logo innovant qui est devenu l’un des précurseurs du design génératif. La ville, véritable carrefour culturel, artistique et éducatif, est représentée par un logo évolutif qui se transforme au gré de ses habitants. Ce logo, centré autour d’un « M » bleu-vert fracturé, incarne l’image sophistiquée et « cool » de Melbourne. En plus de ce « M » principal, des variations colorées et architecturales permettent au logo de s’adapter à la diversité de la ville, tout en conservant une identité visuelle cohérente et reconnaissable. Un design qui, dès 2009, a anticipé l’ère de l’interactivité et de la personnalisation graphique.
#06 – pā’ua
interactive installation for World Expo
Le projet Pā’ua d’onformative, créé pour l’Exposition Universelle de 2012 en Corée, est une installation interactive inspirée des motifs naturels des coquillages pāua. Grâce à des capteurs de mouvement et des algorithmes génératifs, l’œuvre réagit aux mouvements des visiteurs, transformant leurs interactions en motifs visuels fluides et irisés projetés en temps réel. Cette installation immersive invite le public à explorer la beauté changeante des formes naturelles, symbolisant l’harmonie entre art, nature et technologie, tout en engageant activement les visiteurs dans la création d’une œuvre évolutive.
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